Sortez les long boards et les lunettes de soleil : me voici sur la Great Ocean Road. Une des plus belles routes du monde qui a vu le surf débarquer en Australie et se développer après-guerre. La conduite est à gauche, donc je suis du bon côté pour frôler les falaises et surplomber les plages les plus mythiques du pays : Torquay, Bells Beach, Jan Juc…Sans compter les formations calcaires spectaculaires du parc de Port Campbell. La Great Ocean Road c’est la cerise sur la gâteau pour celui qui veut découvrir l’Australie par la route. Une réalité conforme au mythe.
Ambiance surf sur la Great Ocean Road
Top départ à Torquay « capitale du surf » et ambiance carte postale : des planches multicolores, des kites, des magasins de surf à gogo et même le Musée Mondial du Surf pour les plus pointus… Sympa de prendre une leçon de surf dans le coin avec des offres à l’heure ou à la journée et se prendre pour un figurant de Point Break. On passe ensuite par Bells Beach ou chaque année, le gratin mondial du surf se réunit à l’initiative de Rip Curl. C’est à partir de Angleasa que la Great Ocean Road devient alors vraiment great. Vision plongeante sur des plages immenses, des falaises rouges et une mer bleue éblouissante. La route a été en partie construite par les soldats revenus de la guerre 14-18 et on l’emprunte depuis les années 30. Elle passe ensuite par la petite ville de Lorne, Apollo Bay.Puis c’est le Cape Otway et son phare un des plus anciens d’Australie. Et ensuite on passe à du très très sérieux après Princetown : attention émotions fortes !
Twelves Apostles, Loch Ard George, London Bridge, juste pour nos yeux
Après Princetown, la Great Ocean Road dévoile ses merveilles avec le parc national de Port Campbell et la réserve marine des Douze Apôtres. Les Twelve Apostles me laissent sans voix : des aiguilles formées par l’érosion et l’avancée de la mer sur la falaise calcaire se dressent au-dessus des vagues déchaînées. J’ai la chance d’y arriver un peu avant le coucher de soleil. Il faut y emmener un petit coup à boire et de quoi dîner et ensuite c’est séance de ciné sur très grand écran. Laisser son esprit voguer sur les flots et pro-fi-ter de l’instant ! Le lendemain, je reprends la route sur la bien nommée portion « des naufrages ». Coup de coeur pour le London Bridge dont une partie s’est écroulée en 1990, laissant pendant de longues heures 2 visiteurs isolés sur l’aiguille qui venait juste de se former. Je me demande quelques secondes si j’aurais aimé être à leur place ou pas… Ma route continue et à Warrnambool je bifurque pour les Grampians. Les tableaux vivants de la Great Ocean Road gravés dans les yeux pour un bon moment.
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